17- L'OISEAU ET LA TEMPÊTE


Publié le 28/11/2025


  L'Oiseau et la Tempête 

Dans le calme d’un bureau, un souffle est apparu,
  Un regard encore neuf, timidement dévêtu.
  Je lui ai fait une place, un refuge, un écrin,
  Offert des mots qui rassurent, un chemin pour demain. 
J’ai veillé sur chaque geste, écouté chaque peur,
  Guidé ses premiers pas comme on veille une fleur.
  Puis le temps a glissé, offrant plume et courage,
  Et l’oiseau a pris l’air, affirmant son plumage. 

Mais derrière l’assurance, dans les plis des journées,
  Se sont tissés des fils que je n’avais pas vus naître.
  Des clans en sourdine, des alliances murmurées,
  Une histoire inventée pour mieux me faire paraître. 
Et l’oiseau d’hier, porté par sa naïveté,
  A servi les desseins de bouches déloyales. 

Ceux qui feignent le mépris cachent mal leur vérité :
  Une admiration trouble, une rancœur bancale. 
Alors ma confiance, trop humaine, trop entière,
  A plié sous le poids d’un chœur de trahisons.
  Reste un goût de poussière, un silence qui éclaire,
  Même la main qui accueille peut porter des blessures profondes. 

Mais au-dessus du tumulte, une hauteur s’impose,
  Un lieu où la paix tient tête à ce que l’ombre arrose.
  C’est là que je respire, et que je comprends,
  Que les coups bas ne touchent vraiment que ceux qui les portent. 
Et je les laisse au miroir de leur propre conscience,
  Celle qui rend justice, jamais la violence.
  Le retour du bâton n’a rien d’un châtiment,
  Juste la vérité qui revient s’imposer, de façon inévitable. 

Car nous sommes ici,
  Pas pour nous aimer sans faille,
  Ni pour choisir un camp,
  Pas une équipe contre l’autre, pas de rival impuni. 
Juste des forces qui s’emboîtent,
  Pour tenir et avancer ensemble,
  Non face à face, mais côte à côte. 

Parceque toute structure ne grandit que lorsque tout s’accorde,
  Quand les blocs s’emboîtent, et que l’ensemble déborde.
  Sans chercher le podium, sans jalouser l’épaule. 
Il n’est pas de meilleure équipe,
  Juste un ensemble qui tient,
  Quand chacun se sait utile. 

Alors je reprends ma route, délesté du reste,
  Plus droit, plus clair, plus libre, ancré dans ce qui est.
  Car l’espoir se relève toujours après la tempête,
  Et la hauteur, toujours, désarme ceux qui croyaient blesser.
 

MA RELIGION: L'AMOUR 🌹 

Aucun commentaire pour l’instant.
Connecte-toi pour ajouter un commentaire.