Dans les couloirs du labeur,
Ce ne sont pas les voix qui pleurent le plus,
Qui portent le poids des œuvres.
Ces mains, expertes en bâclage,
Errent, fantômes occupés, à "pshutpshuter",
Se noyer de café, vapoter,
Puis, s’élèvent en juges sévères de chaque imperfection.
Leurs yeux recherchent les chefs,
Comme un abri contre l’effort.
Avec un peu de mauvaise foi,
On peut sembler futé à ce jeu.
Mais le travail mérite conscience,
Et un face-à-face sincère quelquefois,
Pourrait dissiper les ombres,
Dénouer le nœud d’un malentendu, trop vite nourri.
Mais quand vient l’heure des choix,
Parce que la gravité l'exige,
Le silence devient une trahison,
La parole une arme qui relève,
Ceux qu’on accuse à tort.
Défendre l’autre, même seul,
Vaut mieux que l’inaction coupable,
Des mots étouffés par la peur.
Travailler ensemble, c’est confronter,
Le cœu biface su travail:
Celui qui porte la conscience et l’effort,
Où chaque geste est interrogé, assumé,
Où la valeur de l’acte guide les mains,
Où le bien commun marche devant l’ego,
Et oblige chacun à se tenir droit.
Deux mondes qui cohabitent, s’observent:
L'un, tapi dans l’ombre,
Fait de ruse et de fainéantise
L'autre, debout dans la lumière,
Façonné de labeur et de franchise.
Et l’on sait, toujours, sans masque ni détour,
Où bat le vrai cœur du travail.
MA RELIGION: L'AMOUR 🌹